JimaJine nous invite à plonger dans un monde où le verre, matière éphémère et délicate, devient le canevas d’un récit visuel envoûtant. À travers une technique hors du commun, des frappes au marteau méticuleuses et calculées, les fissures émergent qui, contre toute attente, révèlent un visage.
Comme les veines d’une feuille d’automne, chaque fissure raconte une histoire, chaque éclat capture un instant, une émotion qui transperce la surface lisse pour libérer une beauté cachée. Le verre, symbole de vulnérabilité, est transformé en une manifestation de la force intérieure qui se tient face à l’adversité. C’est un ballet fragile entre l’ordre et le chaos, une danse où chaque coup de marteau est un pas chorégraphié vers la création.
La lumière, complice inséparable de l’œuvre, se faufile avec délicatesse dans ce labyrinthe de fissures de verre, redessinant les contours du portrait à chaque rayon. Elle joue, elle flirte avec les textures, donnant vie à un visage qui semble émerger des profondeurs de l’âme. L’ombre et la lumière se disputent la scène, créant une dynamique qui absorbe le spectateur dans une contemplation méditative.
Le fond noir, tel un océan d’encre, sert de contraste pour magnifier la complexité de l’œuvre. Il invite à une introspection, un voyage au cœur de la psyché humaine, où la fragilité se mêle à la résilience. « Fissures de l’Âme » n’est pas seulement une œuvre d’art, c’est une expérience, un dialogue silencieux entre l’artiste et le spectateur, un pont entre le tangible et l’intangible.